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LINDEPENDANT.SN-Le député de l’opposition Cheikh Abdou Mbacké a écrit au président de l’assemblée nationale pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire relativement à la cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Cheikh Abdou Mbacké plaide pour des clarifications sur les 200 milliards qui ont été affectés à la CREI, ainsi que l’évaluation de ladite juridiction spéciale.

Dans cette lettre adressée au président de l’Assemblée nationale, le député Cheikh Abdou Mbacké n’a pas voulu laisser de chance à tous ceux qui ont failli à leur gestion. « La reddition des comptes est un impératif pour la préservation des biens publics, car la mauvaise gestion ne saurait rester impunie. On doit poursuivre tous ceux qui ont failli à leur gestion ». Très engagé pour la préservation de nos biens publics le député poursuit faisant un petit rappel « en 2017, l’ancien premier ministre, initiatrice de la traque, relevait dans un journal de la place que depuis l’initiation de la traque des biens mal acquis, l’État du Sénégal avait recouvert plus de 200 milliards ». A l’entendre parler, le parlementaire est loin d’être satisfait de ce travail de traque lancé depuis 2013 par l’ancien premier ministre Aminata Touré. Ce qui a incité d’une part le député Cheikh Abdou Mbacké de s’adresser au président de l’assemblée nationale en insistant un peu sur quelques points. Parmi ces points essentiels, le parlementaire a listé lesdits recouvrements qui ont été ainsi constitués : « Dénonciation du montant financier de l’Aéroport Blaise Diagne mettant en cause les intérêts de l’état du Sénégal (gain de 100 milliards FCFA par rapport au moment préalablement dû par l’état du Sénégal aux créanciers) ; Ticket d’entrée DP World pour la concession du port de Dakar (37 milliards). Cheikh Abdou a également souligné qu’un montant « d’un million de dollars correspondant au montant de l’assurance vie de Karim WADE, saisi au Luxembourg et faisant en ce moment l’objet d’une procédure de rapatriement. Or, aucune de ces entrées financières n’a été consignée dans une loi de finances. En outre, créée par le Président Abdou DIOUF en 1981 et remise en service par le Président Macky SALL, en 2012, cette juridiction spéciale est restée très controversée, car la charge de la preuve incombe à l’accusé, lequel ne peut faire appel de son jugement ».

Ce qui implique par conséquent au parlementaire de réclamer une évaluation de ladite loi de finance dans le but d’améliorer, voire de la réforme et au besoin de demander sa suppression de l’architecture juridictionnelle du Sénégal.

 

 

Anta CISS

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