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LINDEPENDANT.SN-La 9éme revue annuelle des réformes politiques, programmes et projets communautaires de l’Union Économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) s’est tenue le 10 mai dernier à Dakar. En effet, selon les estimations, les performances enregistrées par le Sénégal en 2023 révèlent un taux moyen de mise en œuvre des réformes de 77,5%.
Les travaux de la phase technique de la 9éme édition de la revue annuelle des réformes politiques, programme et projets communautaires édition 2023 se sont tenus à Dakar le 10 mai dernier.
La rencontre qui a permis de procéder à la validation finale des résultats de la revue technique et de renforcer les engagements de l’administration sénégalaise et des plus hautes autorités de l’Etat dans l’application des réformes de l’Uemoa. Ainsi, le Sénégal a tenu la phase technique du 20 octobre au 02 novembre et un score de 77,5% par rapport à la mise en œuvre du projet de réforme de manière générale au titre de l’année 2023 contre 74,5% en 2022.
Cette exercice là a montré que le Sénégal a fait un bond de 3 points. Ce qui est assez significatif par rapport à l’année précédente, selon Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget qui trouve que des efforts doivent être faits pour franchir le cap des 80%. Et pour ce faire, le gouvernement du Sénégal s’est engagé à prendre les dispositions idoines pour conforter d’avantage et régulièrement des réformes et l’exécution de politiques: « pour matérialiser cet engagement, les résultats de cette phase politique seront présentés à monsieur le premier ministre lors d’une audience avec le président de la Commission», a indiqué le ministre qui rappelle que ces résultats sont obtenus grâce à la contribution des différents acteurs de l’administration sénégalaise avec l’appui constant des plus hautes autorités mais également par la tenue régulière, sous la conduite de la commission de l’Uemoa, des revues annuelles.
Le ministre des Finances et du Budget indique que ces revues constituent un cadre pour, non seulement évaluer des réussites en matière d’application des réformes, mais également un moyen pour identifier les mesures à prendre pour consolider et améliorer les performances tout en corrigeant progressivement les insuffisances. En effet, poursuit-il, elles offrent également aux administrations publiques concernées « une excellente opportunité de partager les expériences réussies en matière de réformes, de politiques, de programmes et de projets ».
L’évaluation a porté sur 131 réformes et 7 projets dans les domaines de la gouvernance économique et financière et dans les domaines sectorielles aussi bien pour les domaines de santé, d’enseignement supérieur, de santé de l’eau, de l’assainissement, entre autres.
Des recommandations ont été formulées lors de cette rencontre et ont porté essentiellement sur l’accélération des textes sur lesquels ils ont eu quelques difficultés d’accélérer le processus d’adoption .
: «Ce sont des textes qui ont déjà été adoptés qu’il faudra juste verser dans le panier d’évaluation et c’est le cas des textes sur les collectivités territoriales. Dans le domaine de la culture aussi, madame le ministre a parlé d’un certain nombre de textes qui sont presque finalisés. Monsieur le ministre de l’enseignement supérieur et le ministre des pêches ont également parlé d’un certain nombre de textes déjà achevés qui seront adoptés et versé dans le panier de l’évaluation et permettre d’avancer dans ce processus d’intégration économique» , détaille Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Uemoa.
Pour rappel, la revue annuelle des réformes a été décidée par la conférence des chefs d’États et de gouvernements en 2013 dans le but de passer en revue tous les textes adoptés dans le cadre de la marche de l’Uemoa.