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LINDEPENDANT-SN-Le Secrétariat national des Enseignants libéraux a, dans une déclaration, dénoncé les fausses informations distillés par certains pour jeter l’opprobre sur leur candidat. Occasion pour les membres de cette structure de remettre les choses à l’endroit en mettant la lumière sur un certain nombre de points.
Les membres du Secrétariat national des Enseignants libéraux sont montés au créneau pour répondre à ceux qui entretiennent la polémique suite à l’éligibilité du candidat du Pds, Karim Wade. « Depuis quelques temps, surtout après le dialogue national qui a donné lieu à des modifications du code électoral et de la Constitution, une certaine classe politique, en mal de popularité, colporte des contrevérités dont la seule finalité est d’entamer l’image du Président Karim Meïssa Wade », rappellent les enseignants libéraux dans une déclaration. Ces derniers rappellent à l’endroit de « ces oiseaux de mauvais augure » que Karim Wade « n’est nullement concerné par les modifications du code électoral issues du dernier dialogue national » car, estiment-t-ils « il est redevenu électeur et éligible depuis le 20 Août 2020 ». Aussi, précisent ces enseignants, Karim Wade a refusé une amnistie « en se fondant sur son sens de l’honneur et son attachement aux valeurs sénégalaises de «ngor», de «jom» et de «fula», tout en exigeant la révision de son procès, principale motivation de la participation du PDS au dialogue national ». Toujours dans leurs précisions, les enseignants libéraux renseignent que le fils de Me Abdoulaye Wade est présentement de nationalité exclusivement sénégalaise et « n’a jamais été poursuivi pour détournement, surfacturation ou corruption mais plutôt pour un fallacieux délit d’enrichissement illicite qui n’a jamais été démontré. Ces derniers rappellent également qu’il a fait preuve « d’une gestion transparente attestée par l’IGE et la cour des comptes, dans l’exercice de ses fonctions ministérielles et lors de son magistère à l’ANOCI ». Dans le document, ils font savoir qu’il est en règle avec le fisc avec l’obtention d’un quitus fiscal en 2019, « année depuis laquelle il n’a exercé aucune activité professionnelle sur le territoire national ».
Pour ces derniers, il convient également de rappeler, dans la foulée, que « les douze années du régime du Président Macky Sall ont fini d’installer dans notre cher pays un recul démocratique, une paupérisation accrue de la population, un chômage accentué des jeunes, une instrumentalisation de la justice à des fins politiques et une mauvaise gestion des ressources naturelles malgré une forte potentialité ». Et
« dans un tel contexte de désarroi total, la seule planche de salut qui s’offre aux jeunes, dont le présent n’offre aucune perspective rassurante, est de se lancer sur les routes insidieuses de l’aventure, dans des embarcations d’infortune, au péril de leurs vies. Le dernier naufrage d’une pirogue en provenance de Fass Boye et les innombrables pertes humaines qu’il a occasionnées est un exemple princeps de l’impéritie de la politique de lutte du gouvernement contre le chômage », dénoncent-ils.
Le Secrétariat national des Enseignants libéraux profite de l’occasion pour s’incliner devant la mémoire des disparus et présente ses condoléances émues aux familles éplorées.
Au regard « des potentialités énormes dont regorge notre pays et du génie de son peuple », les Enseignants libéraux appellent les Sénégalaises et les Sénégalais à croire à un avenir plus prometteur « avec surtout le retour imminent du Président Karim Wade dont le leadership confirmé, la vision éclairée et les compétences avérées dans la gestion des affaires de l’État ont fini de convaincre qu’il est le seul modèle alternatif qui soit capable de sortir le Sénégal de l’ornière ». Les membres du secrétariat restent convaincus que cela passera immanquablement par la réconciliation nationale, des réformes hardies dans le système judiciaire, la renégociation des contrats pétroliers et gaziers, la redéfinition des outils de planification du développement économique et social du pays, etc.
Au demeurant, le Secrétariat national des Enseignants libéraux estime que « ces raisons sont largement suffisantes « pour faire du frère Karim Meïssa Wade le candidat du PDS à l’élection présidentielle de février 2024 ».