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Ce mardi 09 mai 2023 s’est tenu, à l’hôtel de king fahd palace, un atelier de validation technique du rapport diagnostic pour la mise en œuvre du PSE, en vue de la formulation du Plan d’Actions prioritaires 3, qui a été marqué par une participation massive et inclusive de haut niveau de toutes les sensibilités et parties prenantes (Administration, Élus locaux, Secteur privé, Société civile, Universités et Partenaires techniques et financiers). À ce titre, les commissions de planification, créées à cet effet, ont passé au peigne fin l’économie sénégalaise afin d’identifier les défis et contraintes ainsi que les résultats engrangés au niveau des axes du PSE transformation structurelle de l’économie et croissance; capital humain, la protection sociale et développement durable; gouvernance, paix et la sécurité.
A l’issue de cet exercice, chaque commission a produit un rapport provisoire et stabilisé les contraintes qui ont fait l’objet d’une analyse structurelle menée sous l’égide de la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE), et qui a abouti à la hiérarchisation des contraintes majeures du système socioéconomique. Ces dernières serviront ainsi d’inputs et de socle à la formulation de la Stratégie de développement du Sénégal pour les cinq (5) prochaines années.
« Pendant ces 10 dernières années, le Sénégal a renoué avec la croissance économique. Le taux s’élève à plus de 5 voire 6% en moyenne ce qui est inédit comparer à ce qui a été observé avant 2014 donc le taux à 3 % donc on a pratiquement doublé le taux de croissance économique. Ceci est même matérialisé par une progression du revenu pair capital, revenu par tête a évolué de 25 % entre 2014 et 2023, passant de 1 397 USD à 1 639 USD. Des progrès ont été enregistrés sur le plan social, je cite souvent en disant l’espérance de vie au Sénégal actuellement, si un enfant vie au monde, il a la chance de vivre près de 68 ans, ce qui un résultat notoire très rare même en Afrique du Sud du Sahara ou l’espérance de vie pour certains est entre 40 ans 50 ans. Ce qui témoigne les efforts que le gouvernement a fait ces 10 dernières années pour renforcer l’offre sur la qualité de la personne… » a déclaré Mouhamadou Bamba Diop, Directeur général de la planification et des politiques économiques( DGPPE)…
« Si nous observons d’autres critères comme l’éducation, l’offre du taux éducatif a été renforcée, au paravent les Sénégalais avaient des difficultés d’accéder aux lycées et collèges mais maintenant l’État a pu installer des lycées et collèges des coins des communes et département. Au niveau de l’électrification des bons ont été faites car la puissance installée a été doublé, on peut multiplier au niveau des infrastructures routières également », a ajouté le DGPPE Mouhamadou Bamba Diop.
Toutefois, des difficultés majeures ont été enregistrées, les commissions ont identifié au bout des exercices près de 200 contraintes synthétisées en 55. « D’autres exercices de priorisation ont été effectués pour en déduire 13 contraintes, qu’on appelle de contraintes motrices et de contraintes de relais. Pour les contraintes motrices on peut noter les faibles ressources allouées aux collectivités territoriales. Pour les contraintes relais on peut aussi noter à l’investissement du secteur privé… » a expliqué la DGPPE.
En définitive, le bouclage du processus sera parachevé par une série de Roadshows pour démarcher les investisseurs (institutionnels et privés) et, très probablement, par l’organisation d’un Groupe consultatif après la validation technique des documents du Plan d’actions prioritaires (PAP3) constitué de réformes et d’un portefeuille de projets et programmes a-t-il conclu.
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