Résilience au changement climatique : les résultats d’un projet financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) mis à l’échelle présentés aux experts de 17 pays les moins avancés (PMA) en Afrique Francophone.

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Pandiénou, 27 avril : c’est en marge de l’atelier régional de programmation et stratégie à l’intention des Pays les Moins Avancés (PMA)- Afrique francophone qu’une forte délégation s’est rendue à Pandiénou, localité située dans la commune de Pambal dans la région de Thiès, pour constater de visu les résultats d’un projet visant à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des communautés grâce au développement de moyens de subsistance résilients aux effets du changement climatique.

Accueillie par les autorités administratives et locales, les experts de la FAO et les bénéficiaires des projets visités, Chizuru AOKI, Spécialiste environnement en chef / Manager, LDCF/ SCCF s’est réjouie de l’accueil et le fait de voir une réplique d’un projet financé par son institution.

« C’est impressionnant de voir comment ces populations s’adaptent à la réalité climatique. Nous ferons tout notre possible pour les aider à s’adapter à cette nouvelle réalité climatique », a dit Jason Spensley, Chargé de l’adaptation aux changements climatiques du FEM.

Ces populations citées sont principalement les femmes réunies dans le groupement d’intérêt Economique (GIE) « And Liggeey de Pandiénou » qui ont bénéficié de l’appui du projet SAGA-Sénégal dont l’objectif est de renforcer la résilience des populations face aux changements climatiques pour la sécurité alimentaire et la nutrition en Haïti et au Sénégal. Le champ école sert de surface d’application pour les femmes du groupement.

Selon la présidente du GIE, Cécile Penda Mbaye, les nouvelles techniques agricoles acquises et expérimentées dans ce champs école nous ont permis d’avoir de très bonnes récoltes et d’améliorer nos conditions de vie.

« Dans ce périmètre, nous utilisons la méthode SAI qui nous permet d’économiser l’eau, de cultiver en toute saison. Nous utilisons le compost comme ferment et nous ne récoltons que des produits bio. Nous sommes plus de cent femmes et nous voulons plus de terre pour développer notre activité » a ajouté Cécile Penda Mbaye.

« Ici, à Pandiénou, c’est un projet financé par le gouvernement du Québec à hauteur 5 000 000 Dollars qui a adopté et capitalisé l’approche champs-école que nous avons développé dans le « Projet Résilience Climatique » qui est en train de faire de la mise à l’échelle », a souligné Makhfouss SARR, Assistant au Représentant de la FAO, Chargé de programme

Il a expliqué que le Projet de Résilience Climatique qui est répliqué est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à partir des fonds destinés aux pays les moins avancés (PMA) pour un montant de 2 millions de dollars.

« Le projet est mis en œuvre autour de trois composantes : il s’agit de la capitalisation des connaissances et la diffusion des outils de formation sur l’adaptation aux changements climatiques, l’opérationnalisation de tous ces connaissances et outils avec les organisations de producteurs et autres ONG à travers les champs-écoles et les clubs Dimitra et enfin, la troisième composante qui concerne l’intégration des changements climatiques dans les politiques locales et le développement de fonds de résilience climatique », a dit M SARR.

Pour le chargé de programme, le fonds pour l’Environnement(FEM) doit avec l’ensemble des communautés et des bailleurs voir comment augmenter ces financements au niveau des pays les moins avancés pour faire la mise à l’échelle des bonnes pratiques que nous avons développés à travers ce projet.

Dans son sillage, la présidente du groupe des négociations des Pays les Moins Avancé, Madeleine Rose Diouf a ajouté qu’il faut que le Sénégal puisse sur ces expériences faites avec l’appui des fonds PMA les mettre à l’échelle. Que toutes les exploitations familiales qui concernent plus de 70% de la production agricole puissent aller vers l’approche champs école (économie de l’eau, fertilisation naturelle des sols, agro foresterie et production en continu).

Pour Mme DIOUF, La FAO est entrain de divulguer cette bonne pratique et le FEM vise la mise à l’échelle.

 

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