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LINDEPENDANT.SN-C’est avec un sentiment de regret que nous avons observé les récentes déclarations de M. Moussa DIOP remettant en question la nationalité exclusivement sénégalaise du président Karim WADE. Bien que cette question ait été définitivement réglée en 2019, il est nécessaire pour nous de revenir en arrière afin d’éclairer les citoyens sénégalais qui pourraient être désorientés par ces propos. M. DIOP semble démontrer à maintes reprises qu’il est en retard dans sa compréhension de la situation et qu’il a besoin d’une mise à niveau.Il est important de rappeler que le président Karim Wade avait écrit aux autorités françaises avant les élections présidentielles de 2019 pour demander la révocation de sa nationalité française, dans le but de se conformer à la législation sénégalaise qui exige que les candidats à la présidence possèdent une nationalité exclusivement sénégalaise. Pour ceux qui ne savent pas, la perte de la citoyenneté française peut se réaliser selon deux modalités, à savoir par déclaration ou par décret. Lorsqu’il s’agit d’une déclaration, le défaut de réponse dans un délai de 6 mois équivaut à l’approbation de la demande de perte de la nationalité française.
Cette démarche était largement connue de tous, et c’est en vertu de cette action que le président Karim Wade avait obtenu un certificat de nationalité sénégalaise, document qui avait été inclus dans son dossier de candidature soumis au Conseil constitutionnel.
La DÉCISION N° 2-E-2019, AFFAIRE N° 12-E-19, émise lors de la séance du 13 janvier 2019 par le Conseil constitutionnel, a confirmé dans son considérant 69 ce qui suit : : « Considérant que la déclaration de candidature de Karim Meïssa WADE est accompagnée des pièces énumérées à l’article L.116 du Code électoral, à l’exception de la photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO faisant office de carte d’électeur ; qu’il a certes présenté une photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO, mais que la carte dont la photocopie est produite comporte la mention « personne non inscrite sur le fichier électoral » et, de ce fait, ne peut tenir lieu de carte d’identité biométrique faisant office de carte d’électeur »;
Donc, la seule raison pour laquelle la candidature du président Karim Wade a été rejetée était sa qualité d’électeur. Si d’autres motifs avaient existé, le conseil constitutionnel les aurait examinés de la même manière qu’il l’a fait pour les autres candidatures.
Pourquoi donc cet avocat incompétent souhaite-t-il réintroduire cette question dans le débat public ? Quelle est la raison derrière son malaise avec la candidature de Karim Wade ? Aurait-il des appréhensions vis-à-vis de Karim ? Serait-ce qu’il ne dispose d’aucun programme à présenter aux Sénégalais ?
Nous lui rappelons que pour gagner la confiance des Sénégalais, il doit répondre aux questions suivantes concernant sa gestion en tant que responsable de la société nationale DAKAR DEM DIKK (DDD) :
La cession par DDD du terrain utilisé comme siège de l’APR et l’utilisation du montant d’un milliard provenant de la vente de ce terrain.
Les 16 milliards de commissions que l’État lui a versés, une interrogation soulevée par les syndicalistes et restée sans réponse jusqu’à présent.
Nous lui demandons également de nous informer sur l’état d’avancement de son idée de « louer un bulldozer, enlever Ila Touba et en faire Ila Fouta ».
Les défenseurs du président Karim Wade récusent toute tentative de diversion et encouragent les militants et les sympathisants du PDS, les mouvements de soutien et alliés du président Karim Wade à se concentrer sur l’essentiel. Les défenseurs du président Karim Wade vous demandent de ne pas prêter attention aux pessimistes. Préparons-nous de la manière la plus élaborée pour accueillir le retour de notre candidat, Karim Meissa WADE, et accompagnons le vers la plus haute fonction, tout comme nos prédécesseurs l’ont fait avec Maître Abdoulaye Wade en 1999.
Signé
Les défenseurs du président Karim Wade
Dakar, le 24 Août 2023