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LINDEPENDANT.SN-Le maire honoraire de Dakar et président de Taxawu Senegaal, Khalifa Sall, était l’invité de l’émission ‘‘L’Invité de MNF’’ sur la 7tv. L’ex-maire de la capitale a abordé avec Maimouna Ndour Faye l’actualité nationale dominée par la non candidature du chef de l’Etat Macky Sall, la participation au dialogue national, l’affaire de la Caisse d’avance et la Présidentielle de 2024, entre autres.

Khalifa Ababacar Sall, l’ex-maire de Dakar, était l’invité de Maimouna Ndour Faye. Il est revenu sur le renoncement du président de la République Macky Sall à briguer un 3ème mandat compte tenu de l’histoire douloureuse qu’à traversé notre pays à cause de cette question. « Nous espérions, en 2011, que combattre un 3ème mandat était derrière nous, nous avons lutté en 2021, 2022 et 2023. Nous avons enregistré beaucoup de pertes en vies humaines », a-t-il dit se réjouissant que cela soit fini de la plus belle manière. « C’est un dénouement qui a surpris plus d’un, qui a été un soulagement pour tout le monde, mais c’est un beau dénouement. Il faut féliciter le Président de cette décision, parce que moi je fais partie de ceux qui le félicitent. D’abord le peuple qui était au front qu’il soit le F24, Yewwi, toute la Nation s’était levée pour dire non au 3ème mandat », a dit Khalifa Sall qui salue la décision du Président Macky Sall qui a résisté à toutes sortes de pression pour renoncer à une 3ème candidature alors qu’il aurait bien pu se présenter. Khalifa Sall considère qu’il est de bon ton de féliciter quelqu’un pour avoir accompli son devoir à cause de celui qui devait accomplir le sien et ne l’a pas fait.

Sur la participation au dialogue national, Khalifa Sall a confirmé Barthélemy Dias  qui a annoncé au lendemain du Forum sur l’économie sociale et solidaire tenu à Dakar qu’il a initié un dialogue avec le Président Macky Sall et que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et lui-même Khalifa Sall étaient au courant. Mais, le président de Taxawu Senegaal a catégoriquement refusé de s’exprimer sur les réactions en interne de la coalition Yewwi Askan Wi sur cette participation au dialogue. Tout ce qu’il a consenti à dire, c’est qu’il n’y a pas eu de consensus à propos de cette participation au dialogue. Aussi, Khalifa Sall déclare-t-il que les leaders de Yewwi ont construit de belles relations de sorte que leurs désaccords sur certains points ne devraient pas être exposés sur la place publique. Ainsi, abordant ses relations avec Ousmane Sonko, il reconnait qu’avec le président de Pastef, ils vivent une situation particulière mais estime tout de même que quand viendra l’heure pour les deux de se parler, ils le feront sans état d’âme.

Khalifa Sall est aussi revenue sur l’affaire de la Caisse d’avance qui lui a valu ses bisbilles avec la justice. Il s’érige en faux contre ceux qui disent qu’il a été condamné pour détournement. Pour lui, ce n’est pas honnête de dire cela.  « Personne ne m’a condamné pour détournement de deniers publics. Moi je gère un fonds politique qui existe depuis 1947 et qui fonctionne de la même manière depuis 1996. Si je n’étais pas un fils de noble, si j’étais quelqu’un d’irrespectueux dans mes rapports avec les personnes, je pourrais prouver chaque franc dépensé. Parce que je sais comment fonctionnait Mamadou Diop (feu ex-maire de Dakar, ndlr), qui m’a élevé, qui m’a devancé dans la gestion des fonds politiques, de même que Clédor Sall. Je détiens les justifications de chaque franc que j’ai donné. Mais vous pensez que parce que je dois aller en prison, je dois vilipender celui qui a bénéficié des fonds pour soigner son cancer, celui dont j’ai payé le loyer, les fonds de défense et de sécurité que j’ai payés. Je ne suis pas fais de ce bois. Je préfère aller en prison et préserver l’Etat. Ils savent pertinemment bien que cet argent-là, je ne l’ai pas dépensé. Je disais à El Hadj Assane que chaque kilo de riz, chaque kilo de mil, c’est un nom, un prénom, une maladie et un montant », a déclaré Khalifa Sall. Ainsi, il assure que s’il avait commis une faute de gestion, personne ne l’aurait emprisonné, il se serait lui-même écarté. Mais, il estime que c’est le prétexte choisi, les fonds politiques, qui ne lui plait pas. Cependant, il estime que c’est une histoire qui appartient au passé parce qu’il considère de que la rancœur et la rancune ne font partie des qualités d’un bon musulman.

Sur sa participation à l’élection de 2024, il est d’abord revenu sur l’échéance électorale 2019 où Karim Wade, candidat d’alors du Parti démocratique sénégalais (PDS), et lui avaient réuni toutes les conditions (parrainages, quitus fiscal, etc.) pour participer avant d’être bloqués par le Conseil constitutionnel. Il ne s’était pas laissé abattre estimant que c’est Dieu qui donne le pouvoir à qui Il veut. Pour les prochaines joutes, il se réjouit des acquis obtenus lors du dialogue national à propos du parrainage car il estime que l’ancien format comportait beaucoup d’injustices. « Aujourd’hui, le parrainage est devenu plus démocratique et cela fait partie de l’inclusion de la Présidentielle. Parce qu’on est convaincu qu’il y avait de l’injustice, des lacunes et de l’incompréhension dans le critère de sélection du parrainage en 2019. Cette fois, il y a deux changements, non seulement on a changé la nature du parrainage (on l’a diversifié : il y a le parrainage citoyen, le parrainage par élus nationaux et le parrainage pas élus locaux. Il y a donc trois sortes de parrainage étant entendu que l’un est exclusif des autres) mais on a maintenu le parrainage citoyen. Ensuite, on a diminué le pourcentage », a révélé Khalifa Sall.

NDEYE FATOU GNING

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