LINDEPENDANT.SN-« Lifi amone dou fi amate», avait verbalisé le président de la République. Son propos a été acté sur le terrain où le « Gatsa-Gatsa» a mué en «Massa-Massa» pour son pompeux théoricien, malade imaginaire à la quémande d’une levée de son contrôle judiciaire pour pouvoir fuir le pays. Quitte à ravaler son vomi de l’Occident dont il a, par mots manipulateurs, théorisé le saccage des représentations au Sénégal au mépris aveugle de ses compatriotes qui en ont acquis la licence pour des enseigne comme Total, orange et autres.
Ainsi la deuxième vague tant annoncée a échoué sur les plages d’une contestation d’une certaine jeunesse qui, même radicalisée, a refusé d’être de la chair à canon de leaders politiques pouvoiristes et populistes, premiers à appeler au combat mais jamais au front. Loin des rues, ces énergumènes ont voulu inciter cette jeunesse restée chez elle, par la publication via les réseaux sociaux de photos et de vidéos anciennes ou hors contexte. Mais toute cette entreprise, du reste funeste, s’est écroulée tel un château de cartes, face à la détermination des forces républicaines.
Aussi nous appellons, en ces moments de carême qu’on vit et de ramadan vers quoi on se meut, à éteindre les feux de pneus et à allumer ceux qui cuisent les repas de rupture du jeûne. Chrétiens, musulmans, partisans et adversaires politiques, plaignants et prévenus dans tout rififi judiciaire, nous ne serons qu’un peuple indivisible, avec plus de raisons de nous unir que de nous désunir. Le mot d’ordre pour le 30 mars, c’est «Fey pneus yi, taal ndogou yi» et il nous mobilisera dans un héroïsme et un patriotisme qui se veulent sociaux car les combats sont pour nourrir nos enfants dans l’ardente fumée culinaire et non de les voir mourrir dans la fumée destructrice.