LINDEPENDANT.SN- Ce jeudi 28 septembre, le magazine Africa intelligence est revenu sur les difficultés éprouvées par l’état du Sénégal à se financer sur les marchés financiers, stipulant que le ministre Moustapha Ba et le premier ministre Amadou Ba font des pieds et des mains afin de décrocher des financements.
C’est un regret de constater ce recul et manque de vision de nos actuels dirigeants, et pourtant en avril 2022 j’avais sorti une tribune publiée par Financial Afrik et reprise par d’autres sites, où j’expliquais et exposais les conséquences désastreuses des actions politiques du régime en place sur l’image du Sénégal sur les marchés financiers. Cette tribune était titrée « Arrestation future de M. Ousmane Sonko, 3e mandat et risque de cohabitation à l’assemblée : ces dangers politiques qui empièteront sur les bons résultats enregistrés par le Sénégal sur les marchés financiers ».
Aujourd’hui, à quelque l’orée des élections présidentielles et avec le lancement des parrainages débutant ce 27 septembre pour permettre aux candidats à la candidature de participer aux élections, je jette mon dévolu sur l’unique et seul profil, le candidat, et responsable politique, prévisionniste et suffisamment alerte capable de redresser ce pays qui est dans un gouffre indescriptible. Étant membre de l’opposition, il alertait chaque fin d’année le régime en place, sur les conséquences d’une crise politique sur l’économie d’un pays et les répercussions à long terme, sur la diminution de la confiance des investisseurs que notre pays vit aujourd’hui.
Son parcours professionnel, nous a prouvé ses capacités à redresser des structures ou entreprises en difficulté, à accompagner et soutenir des champions nationaux dans leur ascension impactant positivement l’économie du Sénégal. Durant ses 17 mois à la primature, en tant que 1er premier ministre de Macky Sall en 2012, il a pu réussir à redresser l’économie du Sénégal qui était dans la même situation qu’aujourd’hui, donc un retour à la case de départ.
C’est avec son gouvernement, que le taux de croissance du PIB réel est porté de 1,9% en 2011 à 4,5% en 2012 et 3,6% en 2013 grâce principalement à des mesures de relance de l’agriculture et du tourisme. Il avait réussi à baisser le prix des denrées de première nécessité (sucre de 690 fcfa à 575 fcfa, huile de 1200 fcfa le litre en fût à 960 fcfa, riz brisé ordinaire de 325 fcfa à 260 fcfa le kilo); à baisser aussi le prix des appels téléphoniques entrant par suppression de la surtaxe (1/3 sur le mobile et moitié sur le fixe).
Avec son équipe gouvernementale, il a pu contrôler et baisser le prix de la farine, le prix du gaz domestique. L’ancien premier ministre et candidat Abdoul mbaye a permis l’ouverture de la concurrence en matière de transport aérien avec les lignes Corsair ayant entraîné une baisse des prix des billets d’avion de ¼ et du coût du frêt aérien pour l’exportation des poissions frais, fruits et légumes.
Avec tous ces exploits qu’il a pu faire lorsque Macky Sall prenait le pouvoir dans un état critique, je suis convaincu, vu le recul observé et les difficultés dans lesquels l’actuel régime a mis l’économie de notre pays, il est le seul capable de redresser la barre et remettre ce pays sur de bons rails. Sur ce, le premier acte a posé est de parrainer sa candidature, action à faire pour la postérité et par principe.
* Meissa Lô
Expert Financier