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L’INDEPENDANT.SN– Le phénomène de l’émigration irrégulière a repris d’une façon exponentielle ces derniers temps, toujours avec son lot important de décès, de chavirements de pirogues et les images insoutenables de désespoir et de désolation de dizaine de milliers de jeunes africains y compris des Sénégalais à l’arrivée sur les côtes européennes. Face à cette catastrophe humanitaire, les équipes de l’ONG internationale Otra Africa ont pris le temps d’observer et d’analyser les véritables motifs de départ de la jeunesse Africaine et particulièrement Sénégalaise. Après une réflexion profonde et des études techniques, les membres de l’ONG ont présenté, ce lundi 20 novembre 2023, à liberté 6 extension, des alternatives et des solutions socio-politiques, administratives et diplomatiques pour arrêter cet épiphénomène.

En effet, l’ampleur de ce fléau évolue crescendo depuis un bon nombre d’années, il prend des proportions inquiétantes provoquant un état de psychose dans la société. Les informations récentes, notamment les cas de disparitions de Fass BOYE, et les nombreux cas de disparitions en haute mer montrent que le phénomène atteint un niveau dans lequel les acteurs directs inscrivent au premier rang de leurs propriétés des séries de mesures visant à stopper urgemment l’évolution de l’émigration irrégulière

Selon M. Souleymane Diallo, il faut d’abord connaître, identifier et associer les acteurs directs de l’émigration irrégulière, en renforçant les ressources humaines et doter les moyens de matériels et financiers la Stratégie National de lutte Contre l’Emigration Irrégulière. Ensuite, organiser une rencontre de concertation nationale et internationale,en tenant d’une rencontre présidentielle sur la migration et la convocation au Dakar d’un sommet international sur la migration irrégulière. Il est aussi nécessaire, pour le président d’Otra Africa, d’identifier les pays d’accueil réceptifs et attractifs puis trouver des politiques consensuelles.En Élargissant la migration circulaire avec d’autre pays, le Sénégal peut exporter plus de 30 000 jeunes par an dans le cadre d’une migration sure et contrôler, c’est une alternative à la migration clandestine. Il a aussi recommandé la redéfinition des conditions d’obtention de visa. En Rappelant les consulats de Schengen des problèmes de RV et octroie de visa qui sont devenus un problème de sécurité publique.

Pour M. Diallo, patron de l’ONG international d’Otra Africa, le Sénégal doit ainsi renforcer la cartographie de la formation professionnelle. En augmentant la capacité des offres de formation des 3fpt, de 5000 bons 15000 de formation par an, également valoriser le personnel de cette structure et créer un bureau pole ou Agence National d’appui à l’émigration. Il faudra un équilibre salarial dans les métiers à tension. Le développement des infrastructures culturelles et sportives et la répartition équitable des ressources minières du pays font aussi partie des propositions pour éradiquer cey épiphénomène, afin que les jeunes puissent se sentir dans la répartition des biens collectifs.

 

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