LINDEPENDANT.SN- Le gouvernement du Sénégal a paraphé avec la Banque Mondiale un accord de financement d’un montant de 91 milliards de francs CFA pour l’ « accélération de l’économie numérique » . La signature de ladite convention a été effectuée ce jeudi 6 Avril par Mamadou Moustapha Ba, Ministre des Finances et du Budget et Mme Keiko Miwa, Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
La Banque mondiale soutient la République du Sénégal dans sa politique de développement de l’économie numérique. Elle a accordé ce jeudi 6 avril un financement de 150 millions de dollars US, soit environ 91 milliards de F CFA à l’Etat sénégalais. L’accord a été signé par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et la directrice du bureau régional de la Banque mondiale pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, Keiko Miwa.
Ce financement octroyé par la banque mondiale et qui soutient l’axe 1 du PSE notamment la transformation structurelle de l’économie et la croissance et va servir à la mise en œuvre du Projet d’accélération de l’économie numérique (PAEN). A en croire l’argentier de l’Etat du Sénégal, ledit projet consiste à « étendre l’accès à une connectivité à haut débit abordable et résiliente aux changements climatiques et à améliorer l’adoption des services gouvernementaux en ligne et des dossiers médicaux électroniques ».
Pour Mamadou Moustapha Ba, » le Projet d’Accélération de l’Economie Numérique constitue, ainsi, une réponse adéquate aux préoccupations des acteurs du numérique au Sénégal, tout en favorisant l’adoption du numérique par la participation de la population à l’économie numérique ».
La directrice du bureau régional de la Banque mondiale pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal a pour sa part a fait savoir que l’adoption des technologies numériques engrendre des résultats salutaires. Keiko Miwa indique que » dans les zones où l’internet mobile est disponible, le niveau de consommation des ménages augmente de 14 %, et l’extrême pauvreté diminue de 10 %. Par ailleurs, davantage d’emplois mieux payés sont ainsi créés ». Suffisant pour elle d’inviter les différentes parties prenantes à s’assurer que les populations visées aient les compétences nécessaires pour bénéficier des dividendes numériques.
Le Projet d’Accélération de l’Economie Numérique comprend l’amélioration d’un environnement juridique, réglementaire et institutionnel, le développement d’une infrastructure haut débit résiliente, le soutien à la transformation numérique du secteur public et enfin l’adoption du numérique par une amélioration de l’alphabétisation et des compétences numériques.
BABACAR NDIAYE