LINDEPENDANT.SN-Les défenseurs des droits humains tels que la Ligue Sénégalaise des droits humains (LSDH), de la RADDHO, de l’Article 19 et l’Amnesty International sont fortement préoccupés par les innombrables actes qui dénotent d’un véritable recul démocratique et d’incessantes violations des droits humains : restrictions de libertés imposées en contradiction avec la pratique démocratique, la constitution et les normes internationales et régionales auxquelles le Sénégal a souscrit. Les barricades des sièges de partis politiques, les interdictions de rassemblement des militants politiques, les arrestations tous azimuts de journalistes, d’activistes, d’opposants politiques et la dissolution précipitée du parti politique Pastef entre autre dérives du régime.
Ces différentes organisations non gouvernementales rappellent à l’Etat du Sénégal que la Constitution garantit les droits civils et politiques de même que la liberté d’association. Et qu’au nom de l’Etat de droit, cette disposition constitutionnelle doit être scrupuleusement respectée.
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