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L’Indépendant.sn– Lors d’une assemblée générale qui a regroupé d’autres pays africains, ce samedi 22 juillet 2023, à l’hôtel Pullman, le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal n’a pas manqué de revenir sur les défis enfin de trouver des changements dans la formation du FNBS, un changement pour montrer à l’état les difficultés du secteur pour améliorer le fonctionnement du secteur. Un changement pour regrouper les acteurs, un changement pour assurer les consommateurs et les partenaires et sponsors malgré les crises et appelle à la sensibilisation de la fabrication, valorisation et la consommation du pain fabriqué à base de céréales locales. Selon lui, « Trouver des alternatives à la filière boulangère peut sauver le secteur ».

 

La souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest en particulier au Sénégal face à la crise Ukrainienne, était aujourd’hui au centre des débats de l’assemblée générale constitutive de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et ses collègues venant des autres pays africains de l’UEMOA comme la côte d’ivoire, se sont, en effet, retrouvés pour trouver des alternatives à la filière boulangère.

 

« Face à la crise Ukrainienne-russe, on est dans l’obligation de trouver des solutions alternatives pour donner à nos gouvernements, une nouvelle politique », a dit Amadou Gaye. Et en marge de cette rencontre, il n’a pas manqué de revenir sur la situation actuelle des boulangers du Sénégal. Le président des boulangers du Sénégal a, par ailleurs, expliqué qu’« les travailleurs du secteur font beaucoup d’efforts pour la stabilité du secteur et avec la flambée des prix, aucun Etat ne pourra tenir. Donc, il faut s’attendre bientôt à la flambée des prix au Sénégal ».

 

Si cela est possible, dit-il, « c’est parce qu’aujourd’hui, le gouvernement du Sénégal a fait une intervention de subvention. Et cela ne peut pas continuer éternellement ». Une occasion pour Amadou Gaye d’ironiser et d’appeler les Sénégalais à aller vers la substitution. « Il faut que nous mangions ce que nous produisons », a-t-il recommandé. « La nécessité d’incorporer des céréales locales dans nos produits »

 

 » il y’a des écoles qui font des formations sur la boulangerie mais peut être deux ans ces personnes ne maîtriseront pas la pratique… Ça nous tient à cœur la formation rassurez-vous la FNBS de l’année 2024 horizon 2035 ça sera pour le Sénégal et pour l’intérêt du pays… », a conclu Amadou Gaye.

 

Pour sa part, Cheikh Ahmadou Bamba Mbow, le Directeur général du commerce intérieur au ministère du commerce, affirme que le FNBS est partenaire de première classe à la direction intérieur du commerce et sur les nombreux problèmes du secteur nous travaillons ensemble pour trouver solution pour le bon fonctionnement du secteur. Selon lui, avec la crise qui sévit en Ukraine et l’inflation qui s’en est suivie, «il faut aller, dans un futur proche, vers quelque chose de concret, surtout penser à l’incorporation des céréales locales pour le stabilité prix du pain pour soulager les consommateurs ».

 

Mamadou Lanne Sarr, le président de l’association des boulangers de Kaolack affirme les difficultés du secteur sur la réalité du prix et estime un nombre de plus 9 millions bague de pains par jour.

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