DGID : Séminaire de validation de la réforme du cadre juridique des CGA
Mise en place et développement des Centres de Gestion Agréés CGA
La direction nationale des Impôts et Domaines (DGID) en collaboration avec ses différents partenaires a tenu aujourd’hui à l’hôtel Pullman un séminaire sur la validation de la réforme du cadre juridique des centres de Gestion agréés (CGA). Toujours dans le dynamique d’une bonne gestion et de l’accompagnement des entreprises, la DGID a encore ouvert une nouvelle brèche à savoir l’amélioration et la formalisation des entreprises dans le cadre juridique et administratif. D’où l’importance de la mise en place de cette réforme qui parviendra à développer un climat de dialogue social et surtout vers une bonne marche de conformité des entreprises. A l’occasion de cette rencontre avec tous les partenaires, le Directeur général des Impôts et Domaines monsieur Abdoulaye Diagne est revenu sur l’importance capitale de ce nouveau projet d’appui des entreprises. « La DGID avec l’ensemble de ses partenaires concernés a procédé à la mise en place de développement des centres de gestion agréés. En réalité, ces centres existaient dans nos dispositifs depuis 1995. Et à partir de 2020 qu’il y a eu des directives de l’UEMOA par la suite, il fallait les transposer dans l’ordre interne ». A soutenu le Directeur des Impôts et Domaines.
Inscrit toujours dans ce sillage, monsieur Diagne poursuit en précisant la disponibilité de l’effectivité des travaux avec la multiplication et la décentralisation des CGA dans les autres régions du Sénégal. Mais, cela nécessite avant tout de faire les pré-validations pour ensuite les présenter aux autorités. « Nous avons déjà fini les travaux techniques. Il s’agit alors de rassembler les acteurs pour en discuter ensemble avant de les mettre sur la table des autorités ». Martèle monsieur Abdoulaye Diagne.
Cependant l’objectif visé dans cette réforme ce n’est pas la focalisation sur la fiscalité mais notamment faire de sorte que les CGA accompagnent les Petites et Moyennes entreprises (PME) du domaine de la comptabilité, juridique et surtout dans la démarche au niveau de l’administration fiscale. Cela sortira un certain nombre d’avantages pour rendre le dispositif plus incitatif pour l’adhésion des entreprises. S’y ajoute également un autre objectif en dehors de la formalisation du secteur informel, l’établissement d’un système de digitalisation permettant la facilitation du traitement avec tous les acteurs concernés.
ANTA CISS