LINDEPENDANT.SN-Dans le cadre du nouveau référentiel des politiques publiques intitulé « Sénégal 2050 : Agenda national de Transformation, les autorités sénégalaises ont estimé un besoin de 18 500 milliards de francs CFA pour financer la Stratégie quinquennal (SND 2025-2029), structurée autour de quatre (4) axes principaux : une Économie compétitive, le Capital humain et l’Équité sociale, l’Aménagement et le Développement durable, ainsi que la Bonne gouvernance et l’Engagement africain.
À travers cette Stratégie nationale de Développement 2025-2029, adossée à l’Agenda national de Transformation « Sénégal 2050 », les pouvoirs publics misent sur un modèle de développement endogène, basé sur des pôles territoriaux exploitant les potentialités spécifiques de chaque région. La stabilité nationale et l’intégration régionale sont également des priorités dans le cadre de l’Engagement africain en matière de politique étrangère. La Bonne gouvernance, le renforcement de la confiance des citoyens envers les institutions, ainsi que la promotion de l’innovation scientifique et technologique figurent parmi les priorités de cette nouvelle stratégie. l’objectif est de développer une Économie compétitive en dynamisant les moteurs de croissance dans les pôles territoriaux et en mettant en place un cadre économique soutenable. Parallèlement, l’État compte sur des financements innovants pour la construction d’infrastructures, tout en préservant l’attractivité de l’environnement des affaires et en soutenant le secteur privé. L’importance de la participation de la diaspora sénégalaise au processus de transformation du pays. Le plan quinquennal prévoit, entre autres, un système de santé performant et accessible à tous, ainsi que l’instauration d’une protection sociale inclusive et efficace. Dans le cadre de l’Aménagement et du Développement durable, le gouvernement s’engage à promouvoir une urbanisation organisée et une gestion durable des écosystèmes naturels, tout en conduisant une transition énergétique juste et équitable. La consolidation de l’État de droit, la réforme des institutions et de l’administration publique sont des axes clés de la stratégie. Les autorités anticipent une croissance économique moyenne de 6,5 à 7 % entre 2025 et 2029, avec un reprofilage de la dette publique visant à ramener celle-ci à 70 % du PIB dans un délai raisonnable. Durant la même période, l’inflation devrait rester autour de 2 %, en dessous du seuil de 3 % fixé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a-t-il ajouté. Les réformes de la décentralisation, des finances publiques, de la gestion des terres et du système judiciaire constituent d’autres chantiers prioritaires pour les années à venir.