PUBLICATION D’UNE LISTE DE MEDIAS RECONNUS PAR L’ETAT l’alerte d’Ameth Diallo

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LINDEPENDANT.SN-Les réactions se multiplient près la sortie du ministre de la Communication concernant les médias qui sont en règles par rapport au Code de la presse. Le Coordinateur national de Gox Yu Bees déclare qu’Alioune Sall a fait une confusion concernant son rôle. A l’en croire, le ministre n’a aucun pouvoir pour décider de l’existence ou de la reconnaissance d’une entreprise de presse.
Son action se limite exclusivement, explique-t-il, à appliquer les critères établis par la loi pour identifier les organes éligibles à l’aide à la presse, sans interférer dans leur indépendance ou
leur légitimité. L’article 11 de la Constitution sénégalaise consacre la liberté de création des organes de presse en affirmant qu’elle « n’est soumise à aucune autorisation préalable ». C’est du moins l’avis du Coordinateur national de Gox Yu Bees. Ce texte fondamental garantit, selon
Ibrahima Thiam, que tout média peut être créé librement, qu’il traite de politique, d’économie, de
culture ou d’autres domaines, ren- forçant ainsi la pluralité des opinions et la démocratie
sénégalaise. « Cependant, une confusion persiste concernant le rôle du ministre chargé de la communication. Ce dernier n’a aucun pouvoir pour décider de l’existence ou de la reconnaissance
d’une entreprise de presse. Son action se limite exclusivement à appliquer les critères établis par la loi pour identifier les organes éligibles à l’aide à la presse, sans interférer dans leur indépendance ou leur légitimité », a-t-il déclaré.
Il estime que cette précision est cruciale pour éviter tout amalgame. « L’existence d’un média repose uniquement sur la liberté garantie par la Constitution et non sur une décision administrative. Cette séparation des rôles protège les médias contre toute ingérence
politique et consolide leur rôle de contre-pouvoir. Ainsi, l’État intervient uniquement pour fixer un cadre législatif équitable, tout en soutenant les médias sans conditions arbitraires. La liberté de la presse, garantie par l’article 11, est donc non négociable et constitue une pierre angulaire de la démocratie sénégalaise, assurant une in- formation libre, pluraliste et indépendante de toute influence gouvernementale », soutient-il.
Ndèye Fatou Gning

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