Lundi dernier sur l’axe Ngaye-Mekhé/Kébemer, un grave accident de la route a fait 12 morts et plusieurs blessés. Aussitôt informé, le ministre des Transports terrestres, El Malick Ndiaye, s’est rendu sur les lieux du drame. Une présence de réconfort que les parents des victimes et populations riveraines ont beaucoup appréciée. A chaud, le ministre a annoncé des mesures de sécurité routière radicales notamment un nouveau code de la route, un centre de contrôle technique moderne, une vidéoverbalisation, un permis à points, le retrait de titres de transport etc. Hélas ! El Malick Ndiaye a dû oublier qu’un code de la route ne s’élabore pas du jour au lendemain. Et aussi que, même si l’accident de la circulation était criminalisé, il y aura toujours des victimes de la route. Car la défaillante humaine, c’est comme une idéologie que l’on ne peut pas tuer ou réprimer. Les psychologues vous diront d’ailleurs qu’une erreur humaine est une action ou une réponse inappropriée d’un être humain qui entraîne un résultat négatif voire un accident inattendu. Allez demander aux législateurs de la criminalisation de la drogue, ils vous diront que les trafiquants et narcotrafiquants se sont multipliés comme des criquets saisonniers après l’adoption de cette loi censée les mettre hors d’état de nuire. En voulant réinventer la roue, estime « Le Témoin » le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a vraiment manqué de sérénité. Ce alors que, dans des circonstances aussi douloureuses que l’accident survenu lundi dernier sur l’axe Ngaye Mékhé-Kébémer, une autorité étatique doit pouvoir contenir ses émotions. Autrement dit, garder son calme.
Mesures annoncées après l’accident de Kébémer : El Malick Ndiaye manque de sérénité
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