LINDEPENDANTS.SN-Le ministère de l’Éducation nationale a réagi après que des informations faisant état de l’exclusion d’enfants tardivement déclarés. Et c’est pour dire qu’aucun enfant n’a été exclu.
« A la suite d’informations circulant sur les réseaux sociaux au sujet d’une exclusion d’enfants tardivement déclarés des concours d’excellence, le ministère de l’Education nationale tient à apporter des précisions afin d’éclairer l’opinion publique. Aucun candidat dont le dossier est conforme aux textes qui régissent les concours jusque-là n’a été exclu » lit-on dans un communiqué rendu public.
Sur les dispositions en vigueur et mentionnées dans les arrêtés qui organisent les concours des écoles d’excellence, notamment le Lycée Scientifique d’Excellence de Diourbel (LSED), le Lycée d’excellence Mariama Bå de Gorée (LEMBA), et le Collège Dara Rama, il s’agit, selon le document, de jugements supplétifs d’état civil et non de déclarations tardives. À cet effet, les jugements supplétifs acceptés sont les suivants: 2 ans au plus après la naissance pour le LSED et le LEMBA 5 ans au plus après la naissance pour le Dara Rama.
« Ces critères ont été établis dans un souci d’équité et d’égalité des chances pour garantir une évolution harmonieuse au sein des établissements d’excellence. L’objectif principal est de maintenir des tranches d’âge homogènes parmi les élèves, particulièrement dans le contexte de l’internat » renseigne la même source.
Conscient des enjeux et des situations particulières que peuvent rencontrer certaines familles, le Ministère de l’Éducation nationale informe travaille actuellement avec des experts juridiques et des spécialistes de l’état civil pour proposer une révision des textes régissant ces concours.
« L’objectif est d’adapter les dispositions en vigueur afin d’intégrer des cas spécifiques tels que les jugements d’adoption, les jugements de reconnaissance, les jugements de reconstitution d’acte. Cette révision permettra de mieux prendre en compte les réalités sociales et administratives tout en préservant le principe d’équité qui guide l’action du ministère », indique le texte.
Le ministère de préciser que, conformément aux directives issues du Conseil interministériel sur les examens et concours, le ministre avait accordé une dérogation à tous les candidats ne disposant de pièce d’état civil pour leur permettre de passer les examens. Ainsi, tous les candidats avec ou sans pièce d’état civil ont pu passer les examens et concours, sessions de 2024.