LINDEPENDANT.SN-Le maire de Dakar a abordé, hier, lors de son point de presse, l’arrestation et la condamnation des gardes du corps de la coalition Sàmm Sa Kàddu. Barthélemy Dias a exprimé sa solidarité aux familles de ceux qu’il appelle des otages. Il estime qu’il ne s’est passé à Saint-Louis, aucune violence qui justifie le traitement infligé à ses hommes. A l’en croire, tout cela découle de la seule volonté du Premier ministre de l’emprisonner. Mais, Dias-fils avertit Ousmane Sonko qu’il aura de ses nouvelles tôt ou tard.
Barthélemy Dias s’est montré sceptique, hier, lors de son face à face avec la presse, sur l’existence d’une vidéo qui incriminerait ses hommes et sur laquelle on se serait basé pour les condamner. « Je voudrais dire à l’endroit des familles de ces otages que nous leur présentons toute notre compassion et que nous sommes avec eux en ces moments. Aujourd’hui, ils ont libéré une cinquantaine de personnes. Il reste un peu moins d’une trentaine de personnes actuellement en prison. D’ici le mois de février, il restera, à peu près, moins d’une demi-douzaine. Mais, même s’il reste une seule personne en prison, c’est totalement anormal. On me parle d’une vidéo, une vidéo que je n’ai jamais vue. Parce que les connaissant, s’il y avait une vidéo, elle aurait circulé sur les réseaux sociaux. Une vidéo que personne n’a vue. », s’est-il insurgé
L’édile de la capitale considère qu’il ne s’est rien passé d’assez violent à Saint-Louis pour justifier tous ces emprisonnements. « Il n’y a eu aucune violence qui mérite tout cela à Saint-Louis, aucune. A part la volonté du Petit Mec de dire qu’il ne se couche pas dans un lit tant qu’on n’arrête pas Barthélemy Dias. Une fois de plus, je m’en tamponne triplement de ton énervement parce que je te dis que tu me verras et tu m’entendras. Ce n’est qu’une question de temps. Si tu ne me connais pas, il fallait demander à Abdoulaye Wade et à Macky Sall qui je suis. Mais, toi tu ne me connaitras. Parce que tu as peut-être connu un ami mais là tu connaitras maintenant un vrai adversaire politique », a-t-il averti.
Ndèye Fatou Gning