LINDEPENDANT.SN-La Coalition Le Temps De La Jeunesse, Dafa Jott, est très remontée après l’arrestation de l’influenceur Omar Afric. A en croire ses camarades, il a été arrêté alors qu’il s’était rendu à la gendarmerie de Ouakam pour prendre des nouvelle d’une affaire concernant son frère. Après une garde à vue de quatre jours, il a été placé sous mandat de dépôt sans avoir vu un avocat. Ce qui constitue selon la coalition, une violation de ses droits. Elle exige ainsi sa libération immédiate afin qu’il puisse reprendre ses activités et subvenir aux besoins de sa famille, notamment de son nouveau-né.
« Nous dénonçons avec la plus grande fermeté l’arrestation et le placement sous mandat de dépôt de notre camarade Omar Afric, un influenceur et créateur de contenu bien connu, ainsi que père de famille et soutien principal de sa maison », lit-on d’emblée dans un communiqué rendu public. ‘‘Le Temps de la Jeunesse’’ de poursuivre : « Depuis le jeudi dernier, Omar Afric a été interpellé et placé en garde à vue par le commandant de la gendarmerie de Ouakam, dans des circonstances pour le moins troublantes. Alors qu’il s’était rendu à la brigade pour s’enquérir d’une affaire concernant son frère, il aurait eu un échange verbal avec l’auteur de la plainte. Sur la base d’un échange d’opinions sans violence, sans insulte et sans menace, Omar a été accusé d’outrage à agent. Après quatre jours de garde à vue sans respect de ses droits fondamentaux, notamment le droit à un avocat et le contact avec sa famille, il a été déféré au tribunal et placé sous mandat de dépôt pour être jugé en flagrant délit. »
Ses camarades se demandent ainsi comment une affaire aussi insignifiante a-t-elle pu conduire à une privation de liberté. « À chaque fois qu’un citoyen ose exprimer son opinion ou défendre ses droits face à certains hommes en uniforme, le prétexte d’“outrage à agent” est abusivement utilisé pour réprimer toute contestation. Certains agents en situation d’autorité semblent confondre leur fonction avec une permission de malmener les citoyens, violant les principes élémentaires de justice et de dignité humaine », s’insurgent-ils.
« Nous refusons de tolérer de tels abus qui alimentent une crise d’autorité et de méfiance entre les citoyens et les forces de l’ordre. Dans un contexte où nos prisons sont surpeuplées, il est inadmissible d’enfermer un père de famille pour une affaire aussi banale, alors que de véritables criminels, voleurs et agresseurs continuent d’écumer nos rues, semant l’insécurité et la peur. Ainsi, nous exigeons la libération immédiate de notre camarade Omar Afric, afin qu’il puisse reprendre ses activités et subvenir aux besoins de sa famille, notamment de son enfant nouveau-né », concluent-ils.
Ndèye Fatou Gning