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LINDEPENDANT.SN-Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a inauguré, hier lundi, une Académie solaire à l’école polytechnique de Thies. A l’en croire, ce projet vise à promouvoir les énergies renouvelables et à stimuler une croissance économique durable tout en préservant I’environnement.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présidé ce lundi 9 décembre, la cérémonie d’inauguration de l’Académie solaire dans le cadre du projet de l’Alliance Solaire Internationale, l’ONUDI et le gouvernement français, visant la structuration d’un réseau international de centres de ressources en technologies et applications solaires (projet STAR-C). Selon Abdourahmane Diouf, l’objectif principal de l’Academie solaire est d’offrir des sessions de formation dans les domaines des énergies renouvelables. Ces formations, combinant des composantes théoriques et pratiques, comprendront des évaluations pour assurer l’acquisition de connaissances et garantir un haut niveau de compétence dans l’installation, l’utilisation et la maintenance d’équipements solaires.
« Le Sénégal est en train de prendre en charge la question du solaire, donc l’énergie qui provient du solaire et qui est une ressource inépuisable pour nous, pays en développement comme le Sénégal, et qui est l’un des pays les plus arrosés du monde par le soleil. La deuxième leçon, c’est la coopération qu’il y a entre les ministères de l’enseignement supérieur et celui du pétrole, de l’énergie et des mines. C’est une forme de collaboration et de solidarité gouvernementale dans un domaine aussi technique que le solaire », explique M. Diiuf. A l’en croire, le ministère de l’énergie intervient à traver l’Aner et le ministère celui de l’enseignement supérieur à travers l’école Polytechnique de Thies.
S’appuyant sur la vision 2050, le ministre a rappelé, à l’occasion, que la transition énergétique au Sénégal vise à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national à 40 % d’ici 2035. Le gouvernement sénégalais prévoit également d’accroître l’utilisation du gaz naturel pour remplacer le mazout et les centrales électriques alimentées au charbon. D’ici 2030, le pays souhaite porter sa capacité de production à 2,5 GW, avec au moins 30 % d’énergies renouvelables. Ainsi, dira Abdouragmane Diouf, le partenariat pour une Transition Energétique permettra de promouvoir les énergies renouvelables et de stimuler une croissance économique durable tout en préservant I’environnement.
Mariama Kobar Saleh