LINDEPENDANT.SN-– Après un atelier de Réflexion pour une réforme institutionnelle du Comité Sénégalais des Droits de l’Homme( CSDH), les 02 et mai 2023, avec les partis prenante, ce jeudi 04 et 05 mai 2024, le comité sénégalais des droits de l’homme et la société civile sont en atelier de formation à l’hôtel le Ndiambour à Dakar, sur la rédaction du rapport alternatif en ligne directrice et bonnes pratiques. Le Président du comité sénégalais des droits de l’homme, Me Pape sène salue l’engagement de la société civile et l’appuie technique et financière de « UPR Infos ». Selon ce dernier, l’organisation de cet atelier est nécessaire pour ces structures qui contribuent de façon alternative et significative à cet examen périodique universel…
Il ajoute que le Sénégal doit passer donc au quatrième cycle en janvier 2024 et il est nécessaire de renforcer les capacités pour les organisations. Raison pour laquelle nous organisons cet atelier en partenariat avec UPR infos qui est une organisation non gouvernementale suisse. Nous avons vraiment jugé utile d’organiser cette rencontre enfin d’échanger sur beaucoup de questions, par exemple nous allons échanger sur la méthodologie mais également sur la disposition des organisations de la société civile et du comité des outils mais également partager des bonnes pratiques, dans le cadre de la rédaction et la soumission du rapport alternatif complémentaire ».
Me Pape sène affirme que sur 257 recommandations formulées par 107 Etats, 229 ont été acceptées par le Sénégal. « Aujourd’hui on peut donner des exemples sur des recommandations qui ont été acceptées par le Sénégal et qui ont fait l’objet de mise en œuvre effective. C’est le cas de la criminalisation du viol, elle était une recommandation phare et en 2020 le Sénégal a pris une loi criminalisant le viol et s’est basé sur les violations faite aux genres. La question de l’emploi des jeunes était une recommandation que le gouvernement du Sénégal a fait beaucoup d’efforts dans ce domaine mais également en développant la formation professionnelle ».
Il termine par dire qu’il y’a des recommandations qui ne sont pas encore pris en compte par l’État du Sénégal et c’est là que les organisations de la société civile, le comité sénégalais des droits de l’homme doivent jouer un rôle extrêmement important pour porter le plaidoyer enfin que les recommandations soient mise en œuvre.